Globally, there is increasing realisation that the idea of universities as ivory towers detached from the societies and environments within which they exist and operate, is untenable in the twenty-first century. Instead, there are reasonable expectations that universities should contribute to the realisation of the Millennium Development Goals, promote human welfare, and generally make the world a better place. The notion of third mission provides a cogent philosophy and a pragmatic framework for universities to work towards fulfilling these expectations. The article unpacks and analyses the notion of third mission of universities. It also discusses probable reasons why, despite the notion gaining momentum and being accepted globally, it has not gained much traction in South Africa where the focus is on community engagement which is but one of the myriads of activities that falls with the gamut of the notion of third mission. It contends that universities in South Africa have not made significant impacts with their community engagement activities because of the limited scope and scale of implementation, among others. The article concludes by demonstrating that universities and the broader society in South Africa have more to gain if the universities were to consider institutionalising, planning and effectively implementing third mission programmes.

En todo el mundo, cada vez se es más consciente de que la idea de las universidades como torres de marfil desvinculadas de las sociedades y los entornos en los que existen y operan es insostenible en el siglo XXI. En su lugar, existen expectativas razonables de que las universidades contribuyan a la consecución de los Objetivos de Desarrollo del Milenio, promuevan el bienestar humano y, en general, hagan del mundo un lugar mejor. La noción de tercera misión ofrece una filosofía convincente y un marco pragmático para que las universidades se esfuercen por cumplir estas expectativas. El artículo desentraña y analiza la noción de tercera misión de las universidades. También analiza las posibles razones por las que, a pesar de que la noción está ganando impulso y aceptación en todo el mundo, no ha ganado mucha tracción en Sudáfrica, donde la atención se centra en el compromiso con la comunidad, que no es más que una de las innumerables actividades que entran dentro de la gama de la noción de tercera misión. Sostiene que las universidades sudafricanas no han tenido un impacto significativo con sus actividades de compromiso con la comunidad debido, entre otras cosas, a su limitado alcance y escala de aplicación. El artículo concluye demostrando que las universidades y la sociedad sudafricana en general tendrían más que ganar si consideraran la posibilidad de institucionalizar, planificar y aplicar eficazmente programas de tercera misión.

Globalement, on se rend de plus en plus compte que l’idée des universités comme des tours d’ivoire détachées des sociétés et des environnements dans lesquels elles existent et opèrent, n’est pas tenable au XXIe siècle. Au lieu de cela, on attend raisonnablement des universités qu’elles contribuent à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, qu’elles promeuvent le bien-être humain et, de manière générale, qu’elles rendent le monde meilleur. La notion de troisième mission offre une philosophie convaincante et un cadre pragmatique permettant aux universités de répondre à ces attentes. L’article développe et analyse la notion de troisième mission des universités. Il examine également les raisons probables pour lesquelles, bien que cette notion ait pris de l’ampleur et soit acceptée dans le monde entier, elle n’a pas eu beaucoup de succès en Afrique du Sud, où l’accent est mis sur l’engagement communautaire, qui n’est qu’une des myriades d’activités entrant dans le cadre de la notion de troisième mission. L’article affirme que les universités sud-africaines n’ont pas eu d’impact significatif sur leurs activités d’engagement communautaire en raison, entre autres, de la portée et de l’échelle limitées de leur mise en œuvre. L’article conclut en démontrant que les universités et la société sud-africaine dans son ensemble ont plus à gagner si les universités envisagent d’institutionnaliser, de planifier et de mettre en œuvre efficacement des programmes de troisième mission.